6 cylindres en ligne & V8 - 136/225cv - Années de production : 1994 / 2002
Lancé en 1994, le Range Rover P38 reste mon favori avec le Range Rover L322. Il se traîne toujours une mauvaise réputation, mais c’est comme le vieux tonton, on l’apprécie quand même . Mais pourquoi est-il le mal-aimé ?
Range Rover P38 : La classe ... pas sans concessions
Lors de sa sortie, le P38 crée une vraie rupture avec son prédécesseur. Le Range Classic, bien que classieux et déjà sénatorial, avait cette bonne vieille rusticité du 4×4 d’antan, un peu comme son pote le Classe G (qu’on surnomme affectueusement « le parpaing »). Avec cette nouvelle mouture, le Range Rover évolue en profondeur, et tout est nouveau.
Le châssis est bien plus moderne, les prestations globales sont rehaussées, mais surtout, l’électronique embarquée arrive en masse. Et à cette époque, qui ne connaissait pas même encore le dieu Windows 95, autant dire que la fiabilité de ces d’éléments était du genre « aléatoire » 📺.
Et nous y voilà : problèmes de mises en défauts immobilisant le véhicule, pannes électriques récurrentes, suspension pneumatique capricieuse et hors de prix… ces défauts auront vite fait la peau de notre bon vieux P38 🧸. Quoiqu’ayant fait de la résistance, car resté 8 ans au catalogue avant son remplacement, le Range Rover P38 sera le moins plébiscité en occasion pendant des années.
Range Rover P38 : des mécaniques rustiques mais fiables
Il reste néanmoins à noter qu’en dehors de ces points, il est un compagnon de voyage idéal. Docile, bien élevé et confortable, il a permis d’inscrire à tout jamais le standing des Range Rover, au . D’autant qu’aujourd’hui, les modèles qui ont été bien entretenus, ont été fiabilisés. Les mécaniques sont quant à elles rustiques mais vaillantes. On retrouve notamment un bon vieux V8, dans deux phases et deux cylindrées, un 4.0l Rover (phase 1), qui passera à 4.6l en 1999 (phase 2).
Gourmands, ces moteurs permettent de cruiser tranquillement car ce ne sont pas des foudres de guerre (respectivement 185 et 225cv). Ils distillent en revanche un bel agrément grâce à un bon couple et une sonorité sympathique. Les boites sont à l’ancienne aussi, pas très rapides et dépourvues des nombreuses vitesses actuellement à la mode, mais comme on dit, ça fait le café.
En diesel, on trouve un 6 cylindres en ligne 2.5l de 136cv emprunter à la BMW 525 TDS (et le logo sur le couvre culasse est un BMW, pas un Land Rover !).
Le P38, un young pur jus au prix d'un mur en brique ?
Niveau prix en effet, c’est le moment de foncer . Entre 3 000€ et 12 000€ selon l’état, la série et la motorisation, c’est presque cadeau compte tenu des prestations de confort de haut vol que le P38 offre encore aujourd’hui.
Comptez entre 3 000€ et 6 000€ peu importe la motorisation si des travaux sont à prévoir / l’entretien et l’état sont décourageants / le kilométrage est très élevé (rayez la mention inutile).
Pour une version qui « en vaut la peine », soit un 4.0l V8 / 4.6l V8 HSE, ou une série spéciale, en bonn état, comptez désormais entre 8 000€ et jusqu’à 15 000€. Eh oui, la cote commence à s’emballer car les beaux exemplaires se font rares !
Enfin, gardez toujours à l’esprit les coups d’entretien et la consommation pour conserver ce beau bébé en bel état dans les futures années…
Un super véhicule en diesel j’ai effectué de nombreux voyage à l’étranger sans aucun problème. une vrai merveille, mais à la vitesse d’un touriste qui laisse volontiers passé les véhicule pressé. Je l’adore.